Jocelyne Alloucherie (Montréal, Québec) présentera à New Richmond à compter du 10 juillet une exposition issue d’une résidence de création en Gaspésie en 2012 : Dévoniennes. « Je les présente comme une suite de puissantes colonnades cadrées dans l’espace par ce qui serait leur blanche résonance, décrit-elle. Des éléments sculpturaux évoquant une présence spectrale. Je les ai photographiées en les longeant tôt le matin et en contre-jour. Elles m’ont semblé soutenir un peu le poids du ciel et s’ancrer profondément, à travers leur ombre, jusqu’au cœur de l’histoire terrestre. Étranges caryatides dont les secrets s’effritent lentement. » Jocelyne Alloucherie vit et travaille à Montréal, et expose depuis 1973. À travers des configurations complexes, son œuvre explore de manière conceptuelle et poétique des notions relatives à l’image, à l’objet et au lieu.
À New Richmond également, dès le 10 juillet, le public pourra voir Depressive Landscapes (Paysages dépressifs), d’Armando Ribeiro (Londres, Royaume-Uni). Armando Ribeiro explore dans son œuvre les concepts relatifs à l’évolution du paysage, à l’environnement global et à la condition humaine. « Je suis particulièrement attiré par le paysage en constante mutation, qu’elle soit d’origine humaine ou naturelle, par la juxtaposition discordante des espaces ruraux et urbains… », affirme-t-il. Né en Angola en 1976, Ribeiro vit et travaille actuellement à Londres. Sa famille et lui ont dû fuir leur pays peu après la montée des tensions et le début de la guerre civile. « Durant mon enfance, je rêvais de voyager et de découvrir d’anciennes civilisations disparues, une passion qui a évolué vers la photographie, prenant en photo tout ce qui m’entourait et tentant de dépeindre les enjeux auxquels l’humanité est confrontée dans nos sociétés modernes. »
crédit photo : Jocelyne Alloucherie