Maryse Goudreau
à Nouvelle, Escuminac et Miguasha

EXPOSITION

Les cabanes devraient toujours être belles

Parcours photographique entre la halte de l’Éperlan (1, route de la Pointe-à-Fleurant, Escuminac) et la Petite École (150, route 132, Nouvelle) et une œuvre au parc national de Miguasha (231, route de Miguasha Ouest, Nouvelle)

Maryse Goudreau, Escuminac (Gaspésie) | cargocollective.com/marysegoudreau

Le travail de Maryse Goudreau relie les procédés de la photographie, l’archive, la vidéo, l’intervention et le participatif.

Par une approche hybride, elle tente de libérer les images de leur relation statique à une histoire officielle, de créer des espaces narratifs, littéraires. Elle réalise présentement un essai photographique interactif pour l’Office national du film avec la poète innue Natasha Kanapé Fontaine. Son projet le plus récent, Festival du tank d’Escuminac – Première et dernière édition, est une œuvre participative qui vit maintenant entre les formes d’un documentaire d’observation et un film d’art. Ses plus récentes expositions ont eu lieu à la Galerie Leonard & Bina Ellen (Montréal) et au Centro de arte contemporaneo Wifredo Lam (Cuba). Son travail est dans de nombreuses collections, dont celle du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée national des beaux-arts du Québec.

Maryse Goudreau est lauréate du Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec pour la Gaspésie.

EXPOSITION AUX RENCONTRES

Les cabanes devraient toujours être belles

L’intervention photographique Les cabanes devraient toujours être belles se déploie sous forme de panneaux routiers sur plus de 20 km sur la route qui longe la péninsule de Miguasha et la pointe à Fleurant. En hiver, on peut apercevoir, à partir de ce circuit, des cabanes pour la pêche à l’éperlan, plus particulièrement à la halte de l’Éperlan. Les photographies de cabanes sont déroutantes, car elles ne sont pas issues du territoire. Elles ont plutôt été réalisées à partir des cabines de plage de l’île de Noirmoutier, en Vendée, où la photographe a fait une résidence en échange croisé avec la photographe vendéenne Camille Hervouet. Les cabanes devraient toujours être belles se veut porteur d’échanges sur les constructions qui s’érigent dans le paysage, ici comme ailleurs.