Robert Walker
au Parc National de la Gaspésie

EXPOSITION

Times Square Gothic
(Times Square gothique)

Sentier de randonnée pédestre de la Chute-Sainte-Anne, secteur du Mont-Albert | Parc national de la Gaspésie

Robert Walker, Montréal (Québec) | robertwalkerphoto.com

Né à Montréal, Robert Walker a obtenu son diplôme de l’Université Sir George Williams (aujourd’hui Université Concordia) en 1969.

C’est à Montréal qu’il a étudié la peinture et participé à des ateliers de photographie, auprès de Lee Friedlander, puis auprès de Garry Winogrand, à New York. Il a vécu à New York pendant 10 ans et y a publié son livre New York Inside Out, dont l’introduction est signée par William S. Burroughs.

Ses œuvres ont été présentées dans de nombreuses expositions majeures sur la photographie couleur : Color as Form: A History of Color Photography, au Musée George Eastman, à Rochester, New York; Color in the Street, au Musée de la photographie de la Californie, à Riverside; City Lights – Colour Photographs, à la Galerie Goldsmiths de l’Université de Londres; et New American Photographs, au Musée Fogg Art, à Cambridge, Massachusetts. Une importante exposition en solo de son travail, Color is Power, a été présentée au Musée de la photographie de Charleroi, en Belgique; au Forum international de la photographie de Francfort, en Allemagne; au Musée d’art de Lodz, en Pologne; au Musée Jan Cunen, à Oss, aux Pays-Bas; au Musée de l’Élysée, à Lausanne, en Suisse; et à la Biennale internationale de l’image, à Nancy, en France.

Il a été invité par la fondation Positive View à participer en 2011 au projet Real Venice, une exposition organisée dans le cadre de la 54e Biennale de Venise. En 2012, il a fait partie de l’exposition Cartier-Bresson: A Question of Colour, à la Somerset House, à Londres.

EXPOSITIONS AUX RENCONTRES

Times Square Gothic
(Times Square gothique)

« Photographier Times Square au cours des 35 dernières années a été l’une de mes obsessions. Ce n’est pas que je cherche à documenter une destination touristique exotique, mais plutôt à l’utiliser comme une métaphore pour illustrer les conséquences d’une société envahie par la consommation ostentatoire et le culte de la célébrité.

« J’ai pu observer la transformation de Times Square au fil des années. Les petites entreprises idiosyncrasiques et la pléthore de personnages de rue, comme les évangélistes, les proxénètes ou les arnaqueurs, ont tous été évincés au profit de grandes sociétés aux tours d’aluminium et de verre anonymes. L’élément humain y a été réduit et remplacé par une cacophonie visuelle abrutissante et unidimensionnelle de publicités stridentes et de rues aseptisées.

« Cela nous invite à nous demander si ces symptômes sont le signal d’une nouvelle relation entre l’homme et son environnement – un désengagement passionné du “monde réel” pour un “monde virtuel” antiseptique.

« Cette exposition tente de répondre à cette question en plaçant ces images urbaines dans le contexte complètement unique du parc national de la Gaspésie, l’artificiel et le naturel coexistant alors en opposition flagrante. »

Robert Walker