Valérian Mazataud
à Paspébiac
EXPOSITION
La fin de la Terre
Centre culturel de Paspébiac | 7, boulevard Gérard-D.-Levesque Est | Paspébiac
Horaire à venir
Valérian Mazataud, Montréal (Québec) | focuszero.com | hanslucas.com/vmazataud/photo
Photographe documentaire indépendant basé à Montréal, Valérian Mazataud s’intéresse particulièrement aux thèmes liés à l’immigration.
Détenteur d’un diplôme d’ingénieur agronome avec une spécialité en environnement marin, il est photographe autodidacte depuis 2009. Ses projets photographiques l’ont amené à travailler au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine.
En France, il est représenté par le studio Hans Lucas. Ses images ont été publiées dans Le Monde, Der Spiegel, Le Point, Télérama et Libération. Il a également collaboré avec TV5, Radio-Canada, Le Devoir, La Presse, The Walrus, Nouveau Projet, Châtelaine, Oxfam et Handicap International.
Il est lauréat de plusieurs prix et bourses en photographie et en journalisme au Canada et à l’étranger. Ses photographies ont été exposées lors des festivals Voies Off à Arles, Contact à Toronto, Art souterrain à Montréal et Zoom à Saguenay, ainsi que dans plusieurs galeries et centres d’artistes de Montréal.
Valérian Mazataud a travaillé en tant que biologiste marin, moniteur de plongée, éducateur scientifique et clown. Il a également effectué un tour du monde à vélo de plus de 21 000 km à travers les cinq continents de 2002 à 2004.
EXPOSITION AUX RENCONTRES
La fin de la Terre
Le corpus photographique La fin de la terre explore les enjeux de l’immigration à travers des images de cérémonies de citoyenneté canadienne.
Le titre du projet est inspiré du passage biblique à l’origine de la devise du Canada : « Et il régnera depuis une mer jusqu’à l’autre, et depuis un fleuve jusqu’aux limites de la terre ». Avec 21 % de sa population née à l’étranger, le Canada est, après l’Arabie saoudite (28 %), le pays qui accueille proportionnellement le plus d’immigrants. En 2014, 235 000 résidents permanents ont prêté le serment de citoyenneté (près de 650 par jour).
« Muni d’une caméra vidéo analogique vieille d’une dizaine d’années, j’assiste à des cérémonies à travers le pays. Avec cette caméra “familiale”, je cherche à capturer ce moment qui m’évoque les importantes étapes rituelles de notre vie (baptême, mariage…). Par la suite, c’est avec un appareil photo numérique que je réalise des images de la vidéo sur l’écran de ma télévision. De ce processus émergent des images plutôt froides, distantes et intrigantes, évoquant davantage une secte qu’un événement familial.
« Le contraste entre mon expérience personnelle et le résultat de cette expérimentation constitue la base de ma démarche. »
Valérian Mazataud